L’histoire du porno Français
Même si certains s’obstinent à répéter que la pornographie est un phénomène nouveau, il suffit de regarder un peu l’histoire du monde pour comprendre qu’elle existe probablement depuis toujours. On fait parfois difficilement la différence entre ce qui est pornographique et ce qui s’apparente simplement à une représentation réaliste de la sexualité. Pourtant, il n’y a pas réellement de normalité dans le sexe. De ce fait, la pornographie a évolué au fil de la moralité, et si on parlait autrefois d’obscène ou de choquant, on parle aujourd’hui de produit classé X.
La France n’est pas en reste en terme de pornographie, et tout au long des époques les obsédés, les voyeurs, les pervers et autres amoureux de scènes choquantes pour certains, ont pu se réjouir en découvrant des œuvres toutes plus charnelles les unes que les autres. Je reviens donc ici sur des centaines d’années de masturbations en bleu blanc rouge.
Sommaire
L’évolution de la pornographie de siècle en siècle
L’invention du porno
J’aurais voulu vous dire que la pornographie fut inventée en France, mais malheureusement nous n’en savons absolument rien. Ce qui est vrai, c’est que l’on retrouve dans toutes les civilisations des sculptures ou des peintures représentant des scènes torrides ou des fantasmes. Des corps s’entremêlent dans des positions parfois peu banales et nos voisins grecs et romains étaient les principaux spécialistes du genre en Europe. On retrouvait notamment des fresques magistrales et parfois grotesques dans les villas des aristocrates de l’époque ou dans les maisons closes et lupanars.
Dans le même temps, en Chine, une littérature très pornographique est présente, et on retrouve également des œuvres physiques peintes ou sculptées qui laissent penser que les chinois étaient particulièrement libérés à l’Antiquité. L’Inde n’est pas en reste non plus, et pour le coup pornographie et spiritualité faisaient bon ménage puisque la culture indienne mettait en valeur la dimension sacrée de la sexualité. On retrouvait d’ailleurs de nombreuses représentations d’actes sexuels devant les temples. Le tantrisme est d’ailleurs une pratique sexuelle qui nous vient de cette époque et de ce lieu.
Pendant ce temps en France, nos ancêtres les Gaulois étaient plutôt timides, ou peut-être qu’ils passaient plus de temps à faire l’amour qu’à le sculpter… On trouve un film porno du nom de la Gauloise Blonde, mais je doute qu’il s’inspire vraiment de la vie du peuple de Gaule, qui porte pourtant un nom légèrement pornographique, ou en tout cas phallique.
Les Français se réveillent au Moyen âge et à la Renaissance
De nombreux auteurs se permettent des écrits où on parle à merveille des joies de l’amour en divers lieux et dans de nombreuses positions au 15e siècle. Cependant, les spécialistes en histoire et en fellation assurent que François Rabelais est le précurseur de la pornographie que l’on connaît aujourd’hui. La Sorbonne va d’ailleurs condamner le livre Pantagruel qui est considéré comme obscène. Bien évidemment à cette époque, l’église est très présente, et il suffit que l’on parle d’un morceau de téton pour être rapidement considéré comme un hérétique.
Pourtant l’œuvre de Rabelais nous parle d’une mentalité du peuple, pour qui la sexualité n’a rien de honteux et fait complètement partie de la vie humaine. Le sexe n’était tabou que pour les curées finalement, mais les hommes et les femmes en parlaient et en riaient sans aucun problème. À cette époque-là, le mot « pornographie » n’existait pas encore, et finalement on accusait d’obscénité tout ce qui ne plaisait pas à l’église. Les représentations se faisaient donc discrètes, et les comportements devaient l’être encore plus.
Du 16e au 17e siècle, les guerres de religion déchirent l’Europe. Dans ce contexte, l’église ayant le dessus en France, cherche à contrôler tous les comportements les plus intimes de leurs fidèles. Au travers de la confession, on transmet que le sexe, c’est mal, et que l’on n’ira probablement pas au paradis si on couche simplement pour se faire plaisir, ni même si on se tripote un peu la nouille. Aujourd’hui encore, certains craignent que le tout puissant leur ouvre les portes de l’enfer parce qu’ils jouissent dans des kleenex…
Quoi qu’il en soit, alors que le puritanisme s’installe en Europe, les premiers textes libertins font leur apparition. Ils sont en réalité un contre pouvoir qui tend à conserver les véritables désirs intacts tout en cherchant a expliquer que le corps n’a rien de sale et le sexe rien de malveillant. L’église considère ces libertins comme des sorciers et dans le même temps au Vatican, on peint des feuilles de vigne sur les sexes présent sur les fresque de Michel-Ange.
Au 18e siècle, on résiste !
C’est à cette époque que des êtres sûrement plus malins que les autres, décident de faire la distinction entre ce qui est érotique, et ce qui est pornographique. L’érotisme est licite, pendant que la pornographie est illicite.
Toutefois, la littérature libertine, considérée comme pornographique est en pleine expansion. Diderot se démarque avec Les bijoux discrets , Fougeret de Monbron nous offre Margot la ravaudeuse, un titre qui rappelle déjà ceux des films d’aujourd’hui, mais ce sont les œuvres du Marquis de Sade qui sont considérées comme l’aboutissement de ce type de littérature avec notamment des scènes de sadisme extrêmes, bien plus trash que les films de Dorcel.
Au 19e siècle, vaut mieux être discret…
L’ère victorienne instaure un puritanisme tel, que la pornographie connaît une répression presque totale. La morale et la décence de l’époque imposent des limites extrêmement strictes en matière de représentation sexuelle, autant dire qu’une peinture de triple pénétration anale n’est pas à l’ordre du jour… La moindre transgression produit un scandale et de nombreux auteurs sont pointés du doigt comme Gustave Flaubert avec Madame de Bovary, et d’autres sont même condamnés, à l’image de Charles Baudelaire pour Les fleurs du mal. C’est ainsi que la bibliothèque de Paris constitue d’ailleurs ce qu’on nomme « l’Enfer », où sont rassemblées toutes les œuvres considérées comme obscènes ou faisant offense à la pudeur.
C’est peut-être à ce moment-là que la pornographie trouve le sens contemporain qu’elle porte encore aujourd’hui. Elle devient un désir caché, une sexualité presque refoulée ou honteuse, mais qui circule toujours et encore de manière essentiellement clandestine.
Au 20e siècle on se lâche un peu plus
Des cabarets voient le jour et les bordels, plus ou moins clandestins, se démocratisent. Chassez le naturel, il revient au galop… La littérature pornographique s’assume aussi de plus en plus, notamment dans le climat de liberté qui règne légitimement après la Seconde Guerre mondiale. « On est en vie, on veut du cul » se disait probablement le peuple à ce moment-là, et il avait bien raison. On retient des auteurs comme Apollinaire avec les Onze Mille Verges, mais aussi Pierre Louÿs ou bien Anaïs Nin.
En plus, la photographie puis le cinéma arrivent, et naissent alors des images pornographiques forcément bien plus réalistes que les dessins ou les sculptures qu’on connaissait jusque-là. Les images se vendent via un marché noir qui fonctionne très bien et forcément quand il y a de la demande, un marché se met en place progressivement.
La libération sexuelle
Après 1969, l’église vole plus ou moins en éclats, ou en tout cas n’a plus aucun pouvoir sur rien. En 1970 les premiers films pornographiques sont diffusés dans les salles de cinéma français. Il y a une véritable révolution sexuelle dans toute l’Europe à ce moment-là et la France n’est évidemment pas en reste. Cependant, une nouvelle loi vient mettre des bâtons dans les roues de la production française avec le classement X. De ce fait, les cinémas diffusant ce type de film sont taxés et les places augmentent, ce qui a pour effet de réduire le nombre de spectateurs.
Dans les années 90, les salles de cinéma diffusant du porno disparaissent presque complètement, notamment à cause de la cassette vidéo qui fait son apparition. On peut alors acheter des films facilement, voir même les enregistrer ou les regarder directement sur une célèbre chaîne cryptée.
Puis vient internet
Évidemment, le porno est arrivé en accès libre, peut-être même un peu trop grâce à internet. La variété des sites pornographiques est rapidement devenue immense, et ce n’est pas à la pipesanstabac.com que l’on vous dira le contraire. L’anonymat complet pose tout de même quelques problèmes, notamment sur l’âge des internautes qui peuvent effectivement en un seul clic faire croire qu’ils ont plus de 18 ans.
Les actrices qui ont marqué le X français
Depuis qu’il est possible de fixer sur pellicule les corps sublimes de quelques femmes exhibitionnistes, nous avons découvert depuis les années 70, une pléiade d’actrices toute plus chaudes les unes que les autres. Certaines auront fait quelques apparitions avant de tomber dans l’anonymat, et d’autres sont devenus de véritables légendes. Voici donc les actrices qui ont marqué l’histoire du porno français.
Claudine Beccarie
Si ce nom ne vous dit peut-être rien, c’est que vous êtes sûrement trop jeune. Demandez à votre père, voire à votre grand-père, ils connaissent forcément… Il s’agit d’une des pionnières du porno français. Elle née en 1945 à Créteil, elle connaît une enfant difficile qui la pousse à fuguer à l’âge de 15 ans. Après quelques années en maison de correction, elle se marie à 20 ans, pour divorcer 2 ans plus tard. À partir de là, elle rencontre le monde de la pornographie et de l’érotisme à travers quelques shows érotiques en Espagne. Ça ne paye pas très bien et elle décide alors de se prostituer.
Elle revient en France pour devenir actrice, et la chance lui sourit puisqu’elle signe de petits rôles, notamment dans Le grand blond avec une chaussure noire en 1972. Elle enchaîne quelques films mais sa carrière ne décolle pas vraiment, et on lui propose alors quelques films érotiques et elle apparaît ainsi dans une vingtaine de films coquins. Elle tombe assez rapidement dans le X et tourne notamment un film assez hard du nom de Prostitution Clandestine pour Alain Payet.
Elle rencontre finalement François Davy qui va réellement la révéler et faire d’elle une véritable star du X et peut être même la première grande star du X en 1975 dans le film Exhibitions. C’est un succès, avec notamment une scène de masturbation qui a fait bander toute la classe politique de l’époque raconte la légende.
Brigitte Lahaie
C’est également une des premières stars du X et elle est même rapidement devenue une égérie de la libération sexuelle entre 1970 et 1980. Fille d’une représentante de commerce et d’un employé de banque, rien de prédestiné Brigitte à une telle carrière. Lorsqu’elle vit encore avec ses parents, elle est vendeuse de chaussures et elle ne touche donc pour l’instant que les pieds des hommes… Elle déménage à Paris à 18 ans, et commence rapidement à poser nue pour quelques magazines.
Deux ans plus tard, elle tourne son premier film X en tournant Jouissances de Claude Mulot qui la place directement parmi les plus bombasses starlettes du X du moment. Elle tournera environ 30 films pornographiques et autant de films érotiques. On retiendra surtout Parties Fines, la Rabateuse ou encore Bordel SS.
Par la suite, des réalisateurs plus traditionnels remarquent son charisme et sa prestance. Elle décroche alors de nombreux rôles, dont des premiers rôles dans des films où elle n’aura pas besoin d’enlever à chaque fois sa culotte. Elle se dénudera tout de même dans quelques-uns d’entre eux, pour notre plus grand plaisir.
Karine Gambier
Elle était probablement la plus sexy des rivales de Brigitte Lahaie. Moins intéressée par le star système, elle est restée dans l’ombre et elle a souvent changé de pseudo pour ne pas qu’on la retrouve facilement. Ainsi, elle a tourné sous les noms de : Karine Stephen, Brigette Lanning, Simone Sanson, Barbara Sellers, ou encore Barbara Stephen.
Elle crève l’écran pour la première fois dans Schoking de Claude Mulot puis elle tourne la même année dans Luxure de Max Pécas. Deux films qui la place immédiatement au rang de super bombasse méga pulpeuse qui fera ainsi fantasmer tous les mâles entre 17 et 95 ans de l’époque. On la retrouve forcément dans de nombreux succès de l’époque, comme la Grande Mouille, ou la Rabateuse qui réunit donc les deux plus belles actrices du moment, avec Brigitte Lahaie et Karine Gambier.
Elle tournera au final plus de 70 films dont quelques films érotiques. On retiendra parmi les plus beaux films:Les suceuses et Sarabande Porno de Claude Bernard Aubert, Les petites écolières de Claude Mulot, ou encore Des femmes pour le bloc 9 de Jess Franco. Elle arrête les tournages en 1981, et il semblerait qu’ensuite elle soit complètement tombé dans l’anonymat. À la pipesanstabac on ne t’oubliera jamais Karine !
Tabatha Cash
Née en 1973 en banlieue parisienne, elle obtient son baccalauréat et prépare un DEUG de droit à l’université de Assas à Paris. Toutefois, le droit finit par la lasser, et comme elle est très jolie elle reçoit différentes propositions. D’abord elle commence par poser dans des magazines pour adolescentes tels que OK Podium et Jeune et Jolie, puis elle commence à gentiment déraper et pose nue dans Newlook alors qu’elle vient de fêter ses 21 ans.
Elle se rend compte qu’elle aime bien être nue devant un objectif, et elle décide donc de tourner son premier film X en 1992. Elle aime bien ça et elle enchaînera donc par 77 autres films en quelques années. Elle obtient un Hot d’Or en 1993, et c’est évidemment ce titre qui fait d’elle la star du porno qu’elle est ensuite devenue. Elle tournera beaucoup aux États-Unis par la suite, notamment au côté d’une jeune italien portant le nom de Rocco Siffredi…
Elle se reconvertira ensuite plutôt bien sur Skyrock à la radio et on la verra même dans quelques film, dont Raï au côté de Sami Naceri. Entre temps elle anime également une émission sur Canal+, où elle s’amuse à draguer des passants dans la rue, qui sont forcément nombreux à se laisser piéger. Aujourd’hui, après la mort de son mari Franck Vardon, elle repend la société de production de film X de ce dernier, qu’elle finira par vendre en 2016 aux désormais célèbres Jacquie et Michel.
Katsumi (de 2001 à 2007) puis Katsuni (de 2007 à 2013)
Céline Tran né à Lyon en 1979, d’une mère française et d’un père Vietnamien. Plutôt intelligente, elle intègre l’Institut d’études politiques de Grenoble à tout juste 18 ans. Elle n’aime pas vraiment ça, alors elle s’oriente vers les lettres modernes. Pour payer ses études et surtout parce qu’elle adore s’exhiber, elle travaille comme gogo danseuse dans une discothèque. C’est ainsi qu’elle est remarquée par un photographe du magazine Penthouse, qui recherche des actrices pour tourner des films X. Elle accepte rapidement, sans vouloir faire carrière, mais simplement pour vivre une aventure différente et excitante.
Elle prend alors le pseudo de Katsumi et tourne en 2001 Sottopaf et Saccapine font leur cinéma de Alain Payet. Elle adore le tournage et décide de se lancer réellement dans le monde du porno. Rapidement la petite bombe asiatique se fait un nom, et Marc Dorcel produit même spécialement pour elle, l’affaire Katsumi. Elle enchaîne les films et devient une super star en France comme aux États-Unis.
En 2007, elle doit changer de pseudo car une jeune femme portant le même nom l’attaque en justice pour retombée négative. Elle prend alors le pseudo de Katsuni en ne changeant simplement qu’une seule lettre. Elle sortira un bouquin pour raconter sa vie et montera sa ligne de dessous féminin, et tout lui réussira. Aujourd’hui elle continue son activité dans le monde du porno mais plus du tout en tant qu’actrice, pour mon plus grand regret.
Clara Morgane
Née en 1981, Emmanuelle Munos alias Clara Morgane passe son enfance à Marseille. Elle subit une éducation très stricte, et à 19 ans elle part pour Paris et décide immédiatement de se lancer dans l’industrie du porno. Elle définit cette décision comme une crise d’adolescence sur le tard. Elle souhaite en réalité s’émanciper de cette éducation rigoriste qui lui a manifestement donné plein de bonnes idées.
Elle est plutôt à part dans le monde du X, elle sait ce qu’elle veut, et elle ne souhaite pas devenir une véritable actrice. Ce qu’elle souhaite, c’est surtout s’exhiber et elle ne veut coucher qu’avec son petit copain de l’époque. Aucun problème pour les réalisateurs, elle est magnifique et ils se plieront à ses exigences immédiatement. Elle tournera donc seulement 7 films de 2001 à 2003, mais elle se fera remarquer aussi bien par la TV que par la presse, notamment américaine.
Elle s’essayera un peu à la chanson mais on préfère tout de même l’entendre jouir plutôt que chanter. Clara Morgane est désormais une marque, et la jeune femme vend des calendriers, des parfums, des vêtements, et elle est toujours très demandée sur les plateaux de télévision. Une carrière atypique maîtrisée de A à X.
Les noms français des films X
L’histoire du porno français est marquée par l’humour. Si je vous assure, même si les films ne sont pas des modèles de comédies tordantes, les titres sont parfois vraiment géniaux, et de tout temps il y a eu des noms de film particulièrement drôles. Pour le plaisir on s’en remémore quelques-uns.
On trouve d’abord des titres pour le moins expressifs, qui nous plonge immédiatement dans l’univers du porno, il n’y a aucun doute là-dessus :
- Écarte tes roseaux que je pêche au large
- Rien ne sert de courir, il faut partir à poil
- Partouze pour musclés
- Le nain l’avait bien grosse
- Change de trou ça fume
- Enlève ta langue que je pète
- Mature et découverte
- Retourne la chaise on sera mieux assis
- Prise mâle cherche prise femelle
- Par où t’es entré je t’ai pas vu sortir
- Le plus dur est derrière toi
- Des pétasses au pays des tapas
- Un durex pour trois
Puis il y a ensuite les traditionnelles parodies qui font forcément fureur dans l’industrie du porno. Ici les producteurs s’en donnent souvent à cœur joie, et ça nous met immédiatement dans le bain :
- Blanche fesse et les sept mains
- Chérie j’ai agrandi les godes
- E.T. l’extra-testicule
- Le seigneur des anus
- La flûte emmanchée
- La ruée vers Laure
- Harry Ploteur et la braguette magique
- Coup de foutre à Notting Hill
- 20 000 vieux sous mémère
- Qui veut la bite de Roger Rapeau
- Les 4 fentes astiquent
- Le Père Noël en a une dure
- Mémoire d’une gaie chatte
- Croupe du monde 98
- Laisse tes mains sur mon manche
Aujourd’hui si internet nous permet de passer d’une vidéo à une autre très facilement, on a tout de même perdu ce genre de titres qui fait vraiment le charme de l’industrie du porno traditionnelle. De l’humour au milieu de quelques culs, ça n’a jamais tué personne, bien au contraire.
La suite vous la connaissez, elle se passe sur La Pipe Sans Tabac avec les sites pornos VR 🙂